Molière y invente un nouveau type de comédie qui mêle farce "grande comédie" (comédie en 5 actes et en vers, genre iventé par Corneille).
Le héros Arnolphe a confié à un couvent la jeune Agnès afin qu'elle soit élevée dans l'ignorance la plus totale. Il espère que son innocence le préservera du cocuage car il a l'intention de l'épouser au sortir du couvent...
Molière pose la question de l'éducation des femmes et de leur liberté.
Un extrait :
Le mariage, Agnès, n'est pas un badinage: A d'austères devoirs le rang de femme engage; Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine et prendre du bon temps. Votre sexe n'est là que pour la dépendance: Du côté de la barbe est la toute-puissance. Bien qu'on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité; L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne; L'une en tout est soumise à l'autre, qui gouverne; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frère, N'approche point encor de la docilité, Et de l'obéissance, et de l'humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître. |
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