lundi 18 août 2025

Pour un premier compte rendu de lecture en première

Parcours « Marginalité, plaisir du romanesque » (Roman) 

Claire de Duras, Ourika*, « Classiques et cie », Hatier ;
Victor Hugo, Notre Dame de Paris***, Pocket;
Anne Bronté, La Dame du manoir de Wildfell Hall ***, Archipoche; 
Hawthorne, La Lettre écarlate***, Gallmeister ; 
Zola, Nana***, Pocket ; 
Camus, La Chute, ** Folio ; 
Maryse Condé, Moi, Tituba, sorcière**, Folio ; 
Maggie O’Farrell, Hamnet**, Points Seuil
Tiffany McDaniel, Betty**, Gallmeister.. 

Parcours « Les jeux de la parole et du cœur » (Théâtre) 

Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien**, in Le marchand de Venise et autres pièces, GF;
Molière, Le Misanthrope***, « Étonnants classiques », Flammarion ; 
Goldoni, La Locandiera**, Folio bilingue ; 
Schnitzler, La Ronde**, Stock ; 
Giraudoux, Ondine**, Le Livre de poche ; 
E.E. Schmitt, La Tectonique des sentiments* in Théâtre (t. 4), Le Livre de poche. 

Parcours « La poésie, la nature, l’intime  » (Poésie) 

Victor Hugo, Les Contemplations*** (Livres I à IV), Le Livre de poche ; 
Emily Dickinson, Lieu dit l’éternité***, « Poésie », Points Seuil ; 
Verlaine, Romances sans paroles**, Le Livre de poche ; 
Alfred DesRochers, A l’ombre de l’Orford***, « Biblio », Fides ; 
Louise Glück, L’Iris sauvage**, Poésie/Gallimard;
C. Coulon, Les Ronces**, Le Castor astral. 

Parcours « Le goût de la science » (Littérature d’idées) 

Voltaire, Lettres philosophiques** (XI à XVIII), GF  (essai); 
Jules Verne, De la terre à la lune**, Le Rayon vert**, Le Livre de Poche ;Vingt mille lieues sous les mers***, Folio; ce dernier titre peut aussi être abordé dans le cadre du parcours "Marginalité, plaisir
du romanesque" 
(romans);
Sven Ortoli & Nicolas Vikowski, La Baignoire d’Archimède. Petite mythologie de la science*, Points Seuil; (recueil d'essais et d'anecdotes)
C. Dufour, Ada ou La passion des nombres*, Le Livre de Poche (biographie); 
Ian Mc Ewan, Je suis une machine**, Folio  (roman);
Antoine Jaquier, Simili-love*, Au Diable Vauvert  (roman); 
E. Klein, Le Goût du vrai**, « Tracts », Gallimard (essai).

Présenter un roman par oral

Il s'agit de prévoir un exposé oral de six-sept minutes, sans recourir si possible à vos notes. Ce travail est une préparation à l'exposé sur oeuvre (deuxième partie de l'épreuve orale de français) dont les modalités sont toutefois différentes de celles exposées ici. Votre prestation sera suivie de quelques questions.

1. Situer le roman dans un contexte littéraire
Donner, si possible quelques renseignements sur l’auteur : sa nationalité, sa date de naissance ; s’il s’agit d’un auteur classique, quelques renseignements sur sa biographie; insister sur ceux qui peuvent être mis en relation avec l'oeuvre que vous présentez. Vous pouvez aussi montrer que l'oeuvre est représentative d'un courant littéraire, par exemple, demandez-vous en quoi la pensée existentialiste permet de comprendre la trajectoir de J.-B. Clamence dans La Chute.

2/ Présentation de l'oeuvre

Pour un roman ou une piève de théâtre, rapportez l'intrigue: Racontez l'histoire, sans lire un résumé et en tenant bien compte de l’auditoire, ceux qui écoutent doivent vous comprendre, vous pouvez recourir au tableau, pour écrire le nom d'un personnage ou d'un lieu... Vous pouvez aussi précisez, pour un roman quel est le système narratif mis en oeuvre, à quel genre appartient la pièce de théâtre présentée...

Pour un texte argumentatif, restituez le cheminement de la pensée de l'auteur, qu'est-ce que Voltaire cherche à démontrer dans ses Lettres philosophiques, quels sont les arguments retenus?

Pour un recueil de poèmes, précisez la composition du recueil (est-il organisé en sections?), relevez un ou plusieurs thèmes récurrents en citant le recueil.

3/ Montrez en quoi l'oeuvre vient illustrer le "parcours" au programme : par exemple, dans Le Rayon vert, Jules Verne prend le contre-pied de ce qu'il a pu faire dans ses oeuvres précédentes, la science est ridiculisée par le biais du personnage d'Aristobulus Ursiclos et l'univers des mythes et de l'imaginaire valorisés par l'héroïne, Helena Campbell. Ainsi "le goût de la science" semble-t-il afficher ses limites avec cette oeuvre atypique.

4/ Concluez en montrant ce qui, à vos yeux, fait la valeur de cette oeuvre. Il faut faire preuve d'un jugement personnel motivé. Evitez de mettre en avant la "facilité" de la lecture - en première vous êtes censés lire tout type d'oeuvre. Mettez en avant les centres d'intérêt du livre, ce qui vous a interpelé ou touché personnellement.

dimanche 17 août 2025

Le goût de la science, quelques idées de lecture (Première)

Molière, Les Femmes savantes, « Classiques et Cie », Hatier 
Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, GF ; 
Voltaire, Micromégas, Belin-Gallimard ; 
Voltaire, Lettres philosophiques, lettres XI à XVIII), Folio ; 
Diderot, Pensées sur l’interprétation de la nature, Folio ; 
Mary Shelley, Frankenstein, Le Livre de Poche;
Balzac, La recherche de l’absolu, Le Livre de Poche; 
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Folio ; 
Zola, Le Docteur Pascal, Le Livre de poche ; 
Jules Verne, De la Terre à la lune, Le Livre de Poche, Vingt mille lieues sous les mers, GF, Le Rayon vert, Folio, La Chasse aux météores, Folio, 
Camille Flammarion, Astronomie populaire, T. 2, Champs Flammarion ; 
H.G Wells, L’Île du docteur Moreau, Folio ;
Huxley, Le meilleur des mondes, Pocket; 
Bernanos, La France contre les robots, Payot ; 
Orwell, 1984, Hatier ; 
Bertold Brecht, La vie de Galilée, L’arche ; 
Asimov, Les Robots, J’ai lu ; 
Clifford Simak, Demain les chiens, J’ai lu ; 
Daniel Keyes, Des fleurs pour Algernon, J’ai lu ; 
Orson Scott Card, La Stratégie Ender, J’ai lu ; 
Apostolos Dioxadis, Oncle Pétros et la conjecture de Goldbach, Points Seuil ; 
Sven Ortoli & Nicolas Vikowski, La Baignoire d’Archimède. Petite mythologie de la science, Points Seuil ; 
K. Ishiguro, Klara et le soleil, Folio;
E.E. Schmitt, La trahison d’Einstein, (Théâtre, T. 4) Le Livre de Poche;
Etienne Klein, En cherchant Majorana, Folio ;  Le Goût du vrai, « tracts », Gallimard. 
Catherine Dufour, Ada ou la beauté des nombres, Le Livre de Poche ; 
Benoit Dolès, La Machine de Türing, Carrés classiques, Nathan ; 
Ian Mc Ewan, Une machine comme moi, Folio ; 
N. Henri, Marie et Bronia, le pacte des sœurs, Le Livre de Poche ; 
Marie Benedict, Madame Einstein, 10-18, La Femme qui en savait trop, 10-18 ; 
Antoine Jaquier, Simili-love, Au Diable-Vauvert.

samedi 16 août 2025

Le sonnet régulier

I. Définition
Né en Sicile au XIIIe siècle, le sonnet s’épanouit sous la plume des grands poètes italiens de
la renaissance, Boccace, Dante, et surtout Pétrarque dont l’œuvre nourrira l’imaginaire et la rhétorique des poètes français du XVI
e siècle. Le sonnet est un poème de quatorze vers répartis en deux quatrains et deux tercets (un sizain, à l’origine).

II. Le sonnet régulier
A. Le sonnet italien
Le sonnet dit « régulier » autorise deux structures canoniques :
La structure dite à « l’italienne » du sonnet consiste à présenter des rimes embrassées dans les tercets (abba) puis une rime suivie (cc) et, enfin, un ensemble de rimes embrassées (deed). L’appellation « italienne » est trompeuse puisqu’on peut constater que Pétrarque expérimente très tôt d’autres modes d’organisations des rimes au sein des tercets (cdecde, par exemple).
b. Le sonnet français
Le sonnet dit à la « française » préfère l’organisation ccd/ede dans les tercets. Là encore, il convient de relativiser l’appellation puisque les poètes de la Pléiade utilisent fréquemment le sonnet italien. Il est à noter, en outre, que, très tôt, s’impose en France l’alternance des rimes féminines et masculines.
Louise Labé, dans ses Sonnets (1550) utilise aussi bien la forme italienne que la forme française, on remarquera dans le sonnet suivant l’alternance, déjà présente, de rimes masculines et féminines.

Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé :
Si j'ai senti mille torches ardentes,
Mille travaux, mille douleurs mordantes :
Si en pleurant, j'ai mon temps consumé,

Las que mon nom n'en soit par vous blâmé.
Si j'ai failli, les peines sont présentes,
N'aigrissez point leurs pointes violentes :
Mais estimez qu'Amour, à point nommé,

Sans votre ardeur d'un Vulcain excuser,
Sans la beauté d'Adonis accuser,
Pourra, s'il veut, plus vous rendre amoureuses :

En ayant moins que moi d'occasion,
Et plus d'étrange et forte passion.
Et gardez-vous d'être plus malheureuses
Louise Labé, « Sonnet XXIV », Sonnets.
Le sonnet est de forme italienne, les quatre derniers vers utilisant des rimes embrassées. L’alternance rimes masculines, rimes féminines est des plus régulières puisque sont masculines les rimes a (en [me]), c (en [kyze]) et e (en [iɔ̃]) alors que sont féminines les rimes b (en [ãt]) et d (en [∅z])

C. Le sonnet élisabéthain

En marge du sonnet régulier, s’affirment d’autres schémas d’organisation métrique : le sonnet skakespearien (élisabéthain) dispose les tercets en un quatrain, suivi d’un distique (cdd/cee), obtenant ainsi trois quatrains à rimes embrassées.

vendredi 15 août 2025

Lire un roman d'apprentissage en terminale

Novalis, Henir d'Ofterdingen***, GF;
Stendhal, Le Rouge et le Noir****, Le Livre de Poche ; 
Balzac, Le Père Goriot, Le Livre de Poche; 
Charlotte Brontë, Jane Eyre***, Le Livre de Poche ; 
Anne Brontë, Agnes Grey**, Archipoche ; 
Dickens, Les grandes espérances****, Folio ; 
L.M. Alcott, Les quatre filles du Dr March**, Gallmeister ; 
Flaubert, L’Éducation sentimentale***, Le Livre de Poche ; 
Mark Twain, Les aventures de Huckleberry Finn***, GF; 
Jack London, Martin Eden***, 10/18 ; Le Loup des mers**, Phébus (ou Folio Junior) ; 
Alain Fournier, Legrand Meaulnes**, Le Livre de Poche. 
Colette, Claudine à l’école + Claudine à Paris***, Archipoche ou L'école des loisirs; 
M. Mitchell, Autant en emporte le vent****, Folio ; 
Hermann Hesse, Demian**, Siddhartha**, Narcisse et Goldmund**, Le Livre de Poche; 
Céline, Voyage au bout de la nuit***, Folio ; 
J.D. Sallinger, L’attrape-cœur**, Pocket ; 
Carson Mc Cullers, Frankie Addams**, Le Livre de Poche ; 
Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur***, Le Livre de Poche ; 
Frank Herbert, Dune***, Pocket ; 
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique***, Folio ; 
Murielle Cerf, L’Antivoyage**, Babel ; 
Gaëtan Soucy, La petite fille qui aimait trop les allumettes***, Points Seuil ; 
Ian Mc Ewan, Expiation***, Folio; 
Tiffany McDaniel, Betty***, Gallmeister.

jeudi 14 août 2025

Les Images

I. Définition

Les images sont des figures de style qui consistent à opérer une comparaison entre deux éléments (le comparé et le comparant), sur la base d’un élément commun (l’élément de comparaison) qui précise l’analogie.

 II. La comparaison

La comparaison est la plus explicite des images, elle repose généralement sur quatre éléments : le comparé et le comparant, un outil, qui manifeste le rapport de ressemblance, et un élément de comparaison :
La femme cependant, de sa bouche de fraise, 
En se tordant, ainsi qu’un serpent sur la braise, 
Baudelaire, « Les Métamorphoses du vampire », Les Fleurs du Mal
Martin van Maele, "La Métamorphose du vampire".
Dans cette comparaison de Baudelaire, les quatre éléments sont explicitement signalés dans la phrase: Terme comparé : "la femme";
élément de comparaison : "se tordant";
outil de comparaison : "ainsi qu'";
terme comparant : "un serpent sur la braise ".

III. La Métaphore 

La métaphore pourrait se définir comme une comparaison elliptique, le langage faisant l’économie de l’une des composantes à l’œuvre dans la comparaison. L’élément de comparaison, par exemple peut ne pas être évoqué :
Yeux, lacs avec ma simple ivresse de renaître
Mallarmé, « Le Pitre châtié », Poésies
L’imagination peut alors se déployer : est-ce la couleur des yeux qui inspire la métaphore ? Leur éclat ? Le sentiment amoureux éprouvé par le poète qui se manifeste dans l’ivresse pressentie d’une renaissance ?
La Métaphore filée Lorsque la métaphore s’étend et multiplie les éléments de comparaison, on parle de métaphore filée :
Si ton âme enchaînée, ainsi que l'est mon âme, 
Lasse de son boulet et de son pain amer, 
Sur sa galère en deuil laisse tomber la rame, 
Penche sa tête pâle et pleure sur la mer...
Vigny, « La Maison du berger », « Lettre à Eva », Les Destinées
La comparaison de l’âme à un galérien fatigué s’élabore d’abord de façon allusive pour ensuite se déployer de manière à suggérer l’épuisement et le découragement. I

IV. La personnification

Il s’agit en fait d’une métaphore dont le comparant (un être animé) est simplement suggéré.
Il existe plusieurs manières de construire une personnification :
A. L’objet sujet
Le poète fait de l’objet personnifié, le sujet d’une action habituellement effectuée par un être humain :
La lune peignait ses cheveux avec un démêloir d'ébène qui argentait d'une pluie de vers luisants les collines, les prés et les
bois.
Aloysius Bertrand, « Le Fou », Gaspard de la nuit.
La personnification de la lune en femme peignant ses cheveux permet d’amorcer une métaphore qui permet d’assimiler le lumière à des gouttelettes se détachant d’une chevelure.
B. L’objet vivant
Il est aussi possible d’attribuer les caractéristiques d’un être vivant à un objet inanimé :
Ce cœur de l'eau souvent malade et sans mémoire.
Rodenbach, « Le Cœur de l’eau », Règne du silence.
Par ce procédé Rodenbach métamorphose la ville envahie de canaux en un gigantesque corps vivant atteint de maladie.
C. L’objet apostrophé
Apostropher un objet revient à lui conférer le statut d’interlocuteur et donc d’être vivant :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Rimbaud, « Le dormeur du val », Poésies.
La personnification permet de conférer ironiquement à la nature des dispositions maternelles.
D. La prosopopée
A l’inverse, la prosopopée consiste à faire parler un mort, un animal, un objet, un concept :
Je suis la pipe d'un auteur ;
On voit, à contempler ma mine,
D’Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur.
Baudelaire, « La Pipe », Les Fleurs du Mal.
L’objet ainsi saisi, est généralement valorisé et autorise l’expression d’un discours décalé qui se signale par son étrangeté.

V. L’Allégorie
L’allégorie consiste à figurer une idée abstraite sous la forme d’une image. L’Albatros de Baudelaire représente de façon allégorique la condition du poète persécuté, le sens de  l’allégorie est d’ailleurs explicitée dans un dernier quatrain fut rajouté par le poète
 
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
 
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
 
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du Mal.
L’animal symbolise l’inadaptation du poète au monde des hommes, mais aussi une aptitude à fréquenter les « nuées » ainsi qu’à percevoir les « gouffres amers » de la condition humaine. Les hommes d’équipages offrent une vision grotesque de la société humaine occupée avant tout de distractions grossières et cruelles. L’Allégorie organise un réseau d’échos sémantiques qui mettent l’idée et ses ramifications en image.

mercredi 13 août 2025

La question de grammaire à l'oral

 La question de grammaire vise à vérifier la qualité de vos connaissances grammaticales.

Trois points sont au programme

- Les subordonnées conjonctives (essentiellement en fonction de complément circonstanciel);

- L'interrogation (syntaxe, sémantique et pragmatique);

- La négation.

La méthode

1. Rappelez la question qui vous a été posée

Il ma été demandé d'étudier la fonction des subordonnées conjonctives dans le passage suivant :

Remonte aux animaux, consulte les éléments, étudie les végétaux, jette enfin un coup-d’œil sur toutes les modifications de la matière organisée ; et rends-toi à l’évidence quand je t’en offre les moyens ; cherche, fouille et distingue, si tu peux, les sexes dans l’administration de la nature. 

2. Effectuez un relevez des objets grammaticaux qu'il vous a été demandé d'identifier 

Il s'avère qu'il y a deux subordonnées conjonctives dans la phrase

La première est "quand je t’en offre les moyens"

La seconde est "si tu peux".

Le fait que ce sont des conjonctives peut se déduire des mots subordonnants qui les introduisent les conjontions "quand" pour la première et "si" pour la deuxième.

3. Répondez à la question

La première subordonnée, "quand je t'en offre les moyens", est une subordonnée complément circonstanciel de temps, elle complète la principale à l'impératif: "rend-toi à l'évidence"

La seconde est une subordonnée de condition, elle complète la principale dans laquelle elle est  insérée 

"distingue [...] les sexes dans l'administration de la nature".

4. Interprétez si vous le pouvez le phénomène grammatical observé.

Les deux subordonnées ont pour fonction de brandir une menace. L'autrice s'adresse aux hommes et les enjoints à reconnaître qu'il n'y a pas de différences entre les sexes dans la nature. La première proposition laisse sous entendre que si l'interlocuteur reconnait la proposition de l'autrice à temps, il évitera le ridicule d'être confondu.  Et la seconde (si tu peux) suggère que l'homme aura beau chercher, la nature ne fait pas de différence comme il en existe dans les sociétés humaines.

Pour un premier compte rendu de lecture en première

Parcours « Marginalité, plaisir du romanesque » (Roman)  Claire de Duras , Ourika *, « Classiques et cie », Hatier ; Victor Hugo, Notre Dam...