Bossuet22, français et HLP en 1ère et term.
Bibliographies, synthèses de cours, méthodologie... (M. Labbe)
lundi 18 août 2025
Pour un premier compte rendu de lecture en première
Présenter un roman par oral
dimanche 17 août 2025
Le goût de la science, quelques idées de lecture (Première)
samedi 16 août 2025
Le sonnet régulier
la renaissance, Boccace, Dante, et surtout Pétrarque dont l’œuvre nourrira l’imaginaire et la rhétorique des poètes français du XVIe siècle. Le sonnet est un poème de quatorze vers répartis en deux quatrains et deux tercets (un sizain, à l’origine).
Si j'ai senti mille torches ardentes,
Mille travaux, mille douleurs mordantes :
Si en pleurant, j'ai mon temps consumé,
Si j'ai failli, les peines sont présentes,
N'aigrissez point leurs pointes violentes :
Mais estimez qu'Amour, à point nommé,
Sans la beauté d'Adonis accuser,
Pourra, s'il veut, plus vous rendre amoureuses :
Et plus d'étrange et forte passion.
Et gardez-vous d'être plus malheureuses
vendredi 15 août 2025
Lire un roman d'apprentissage en terminale
jeudi 14 août 2025
Les Images
I. Définition
Les images sont des figures de style qui consistent à opérer une comparaison entre deux éléments (le comparé et le comparant), sur la base d’un élément commun (l’élément de comparaison) qui précise l’analogie.II. La comparaison
La comparaison est la plus explicite des images, elle repose généralement sur quatre éléments : le comparé et le comparant, un outil, qui manifeste le rapport de ressemblance, et un élément de comparaison :La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant, ainsi qu’un serpent sur la braise,
Martin van Maele, "La Métamorphose du vampire". |
élément de comparaison : "se tordant";
outil de comparaison : "ainsi qu'";
terme comparant : "un serpent sur la braise ".
III. La Métaphore
La métaphore pourrait se définir comme une comparaison elliptique, le langage faisant l’économie de l’une des composantes à l’œuvre dans la comparaison. L’élément de comparaison, par exemple peut ne pas être évoqué :Yeux, lacs avec ma simple ivresse de renaître
La Métaphore filée Lorsque la métaphore s’étend et multiplie les éléments de comparaison, on parle de métaphore filée :
Si ton âme enchaînée, ainsi que l'est mon âme,
Lasse de son boulet et de son pain amer,
Sur sa galère en deuil laisse tomber la rame,
Penche sa tête pâle et pleure sur la mer...
IV. La personnification
Il existe plusieurs manières de construire une personnification :
A. L’objet sujet
Le poète fait de l’objet personnifié, le sujet d’une action habituellement effectuée par un être humain :
La lune peignait ses cheveux avec un démêloir d'ébène qui argentait d'une pluie de vers luisants les collines, les prés et les
bois.
Aloysius Bertrand, « Le Fou », Gaspard de la nuit.
La personnification de la lune en femme peignant ses cheveux permet d’amorcer une métaphore qui permet d’assimiler le lumière à des gouttelettes se détachant d’une chevelure.
B. L’objet vivant
Il est aussi possible d’attribuer les caractéristiques d’un être vivant à un objet inanimé :
Ce cœur de l'eau souvent malade et sans mémoire.
Rodenbach, « Le Cœur de l’eau », Règne du silence.
Par ce procédé Rodenbach métamorphose la ville envahie de canaux en un gigantesque corps vivant atteint de maladie.
C. L’objet apostrophé
Apostropher un objet revient à lui conférer le statut d’interlocuteur et donc d’être vivant :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Rimbaud, « Le dormeur du val », Poésies.
La personnification permet de conférer ironiquement à la nature des dispositions maternelles.
D. La prosopopée
A l’inverse, la prosopopée consiste à faire parler un mort, un animal, un objet, un concept :
Je suis la pipe d'un auteur ;
On voit, à contempler ma mine,
D’Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur.
Baudelaire, « La Pipe », Les Fleurs du Mal.
L’objet ainsi saisi, est généralement valorisé et autorise l’expression d’un discours décalé qui se signale par son étrangeté.
V. L’Allégorie
L’allégorie consiste à figurer une idée abstraite sous la forme d’une image. L’Albatros de Baudelaire représente de façon allégorique la condition du poète persécuté, le sens de l’allégorie est d’ailleurs explicitée dans un dernier quatrain fut rajouté par le poète
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
mercredi 13 août 2025
La question de grammaire à l'oral
Trois points sont au programme
- Les subordonnées conjonctives (essentiellement en fonction de complément circonstanciel);
- L'interrogation (syntaxe, sémantique et pragmatique);
- La négation.
La méthode
1. Rappelez la question qui vous a été posée
Il ma été demandé d'étudier la fonction des subordonnées conjonctives dans le passage suivant :
Remonte aux animaux, consulte les éléments, étudie les végétaux, jette enfin un coup-d’œil sur toutes les modifications de la matière organisée ; et rends-toi à l’évidence quand je t’en offre les moyens ; cherche, fouille et distingue, si tu peux, les sexes dans l’administration de la nature.
2. Effectuez un relevez des objets grammaticaux qu'il vous a été demandé d'identifier :
Il s'avère qu'il y a deux subordonnées conjonctives dans la phrase
La première est "quand je t’en offre les moyens"
La seconde est "si tu peux".
Le fait que ce sont des conjonctives peut se déduire des mots subordonnants qui les introduisent les conjontions "quand" pour la première et "si" pour la deuxième.
3. Répondez à la question
La première subordonnée, "quand je t'en offre les moyens", est une subordonnée complément circonstanciel de temps, elle complète la principale à l'impératif: "rend-toi à l'évidence"
La seconde est une subordonnée de condition, elle complète la principale dans laquelle elle est insérée
"distingue [...] les sexes dans l'administration de la nature".
4. Interprétez si vous le pouvez le phénomène grammatical observé.
Les deux subordonnées ont pour fonction de brandir une menace. L'autrice s'adresse aux hommes et les enjoints à reconnaître qu'il n'y a pas de différences entre les sexes dans la nature. La première proposition laisse sous entendre que si l'interlocuteur reconnait la proposition de l'autrice à temps, il évitera le ridicule d'être confondu. Et la seconde (si tu peux) suggère que l'homme aura beau chercher, la nature ne fait pas de différence comme il en existe dans les sociétés humaines.
Pour un premier compte rendu de lecture en première
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