Ce n'est pas seulement parce qu'elle fut la première femme élue à l'académie française que Marguerite Yourcenar (1903-1987, de Crayencour, de son vrai nom) occupe une place de premier plan dans la littérature française, c'est avant tout parce qu'elle laisse une oeuvre variée, éclectique rédigée dans une langue somptueuse.
Orpheline de mère pratiquement dès sa naissance, la jeune Marguerite est élevée par sa grand-mère et par son père qui l'emmène dans ses voyages (Angleterre, Suisse, Italie...). Ce père pour qui elle a une grande admiration décède en 1929. Elle entreprend alors elle même une série de voyages qui ne resteront pas sans écho dans son oeuvre future, ses terres de prédilections étant la Grèce, l'Italie, les Etats-Unis et le Japon.
Les Nouvelles orientales d'où provient le "dernier amour du Prince Genghi" sont publiées en 1938, Marguerite Yourcenar a déjà publié plusieurs romans et traduit Virginia Woolf. Ces nouvelles envisagent l'Orient dans une acception très large puisque l'Orient de M. Yourcenar est un peu celui des romantiques qui englobait le pourtour méditerranéen. Son intérêt pour le Japon se manifestera aussi par la publication d'un essai consacré au grand écrivain japonais Mishima, Mishima ou la vision du vide (1980).
En 1950, Marguerite Yourcenar se retire sur l'île des Monts désert (au large des côtes du Maine - Etats-Unis). Son chef d'oeuvre, Les Mémoires d'Hadrien, est publié l'année suivante. Il s'agit d'un roman historique dans lequel Marguerite Yourcenar confie la parole au grand empereur roman Hadrien. Tout en reconstituant la vie de l'empereur, l'auteur nous met en présence d'un humain particulièrement clairvoyant dont les méditations, les tâtonnements philosophiques constituent une véritable leçon de vie. L'ouvrage est écrit dans une langue magnifique, précise et rythmée mais difficilement accessible pour des collégiens.
Ses Nouvelles orientales (en particulier "Comment Wang Fo fut sauvé" ou "Kali décapitée)" sont accessibles de même que ses traductions de negro-spiritals (Fleuve profond, sombre rivière). Jusqu'au bout Marguerite Yourcenar aura voyagé, explorant les mystères de l'âme et la diversité culturelle de sa planète. C'est cette diversité, le sentiment d'étrangeté qui nous saisit face à l'autre qu'elle a cherché à mettre en oeuvre dans son écriture.
Les Nouvelles orientales d'où provient le "dernier amour du Prince Genghi" sont publiées en 1938, Marguerite Yourcenar a déjà publié plusieurs romans et traduit Virginia Woolf. Ces nouvelles envisagent l'Orient dans une acception très large puisque l'Orient de M. Yourcenar est un peu celui des romantiques qui englobait le pourtour méditerranéen. Son intérêt pour le Japon se manifestera aussi par la publication d'un essai consacré au grand écrivain japonais Mishima, Mishima ou la vision du vide (1980).
En 1950, Marguerite Yourcenar se retire sur l'île des Monts désert (au large des côtes du Maine - Etats-Unis). Son chef d'oeuvre, Les Mémoires d'Hadrien, est publié l'année suivante. Il s'agit d'un roman historique dans lequel Marguerite Yourcenar confie la parole au grand empereur roman Hadrien. Tout en reconstituant la vie de l'empereur, l'auteur nous met en présence d'un humain particulièrement clairvoyant dont les méditations, les tâtonnements philosophiques constituent une véritable leçon de vie. L'ouvrage est écrit dans une langue magnifique, précise et rythmée mais difficilement accessible pour des collégiens.
Ses Nouvelles orientales (en particulier "Comment Wang Fo fut sauvé" ou "Kali décapitée)" sont accessibles de même que ses traductions de negro-spiritals (Fleuve profond, sombre rivière). Jusqu'au bout Marguerite Yourcenar aura voyagé, explorant les mystères de l'âme et la diversité culturelle de sa planète. C'est cette diversité, le sentiment d'étrangeté qui nous saisit face à l'autre qu'elle a cherché à mettre en oeuvre dans son écriture.
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