1. Définition :
En fait l'adverbe est une catégorie de mots un peu fourre-tout qu'il est difficile de définir par des critères purement formels : on se contentera donc de l'habituelle définition qui consiste à dire que l'adevrbe est un mot qui a pour fonction de préciser le sens
- d'un verbe : Il va lentement;
- d'un autre adverbe : Il va très lentement;
- d'un adjectif : Elle est très jolie;
- d'une phrase : Souvent, les marins s'amusent avec les albatros.
2. L'adverbe tout :
C'est l'exception qui confirme la règle : il n'est pas toujours invariable et notamment dans les GN ou GA féminins, il prend la marque du féminin.
Il est tout honoré.
Elle est toute honorée.
3. Les adverbe en -ment
Ceux dont le suffixe -ment est précédé d'un e caduc (muet) sont formés sur un adjectif féminin :
ronde : rondement
vive : vivement
Les autres sont formés sur la base du masculin qui constitue un indice orthographique
élégant : élégamment
prudent : prudemment
Bibliographies, synthèses de cours, méthodologie... (M. Labbe)
lundi 24 décembre 2012
lundi 9 avril 2012
William Shakespeare
Shakespeare est sans doute l'écrivain sur lequel on a les plus écrit et l'un de ceux dont la vie est la plus mal connue. Il est l'un des plus grands génies de l'histoire littéraire humaine. Il suffit de lire une de ses pièces et même par le biais de la traduction, on est saisi par la force, la justesse et la beauté de ses images.
Né en 1564, il est le fils d'un riche entrepreneur qui tire ses revenus de la maroquinerie et de l'immobilier. Il est probable, étant donné le statut social de son père, que Shakespeare ait poursuivi des études. En 1582 (il a dix-huit ans), il épouse Anne Hathaway, il nous reste l'acte de mariage mais les années qui suivent sont inconnues et les historiens en sont réduits à émettre diverses hypothèses, toutes douteuses.
Les actes de baptèmes et de décès permettent de savoir qu'il a une fille, Suzanna (1583) et des jumeaux Judith et Hamnet (1585). Le petit Hamnet meurt à l'âge de onze ans. Et les critiques font un rapprochement entre ce décès et la sombre tragédie d'Hamlet.
En 1591 est jouée sa première grande oeuvre, Henri VI. Il écrira ensuite de façon régulière, interprétant de petits rôles dans ses propres pièces et dans des pièces de dramaturges connus comme Ben Johnson.
Il ne nous reste aucun manuscrit de Shakespeare, et la datation de ses oeuvres donne lieu à d'innombrables théories.
Ses tragédies les plus connues sont devenues de véritables mythes : Hamlet, Roméo et Juliette, Othello, Le Roi Lear.
Ses comédies sont pleines de fantaisie et de rebondissements (Comme il vous plaira, Le Marchand de Venise, Mesure pour mesure...), et certaines ont une dimension féérique (Le Songe d'une nuit d'été).
Il écrit de nombreux drames historiques (Richard III, Henri V...) ainsi qu'un certain nombres de pièces inclassables qui ne relèvent ni de la comédie, ni de la tragédie (Le Conte d'hiver, La Tempête).
Il semble que Shakespeare se soit retiré en 1611 à Stratfford,, il y meurt en 1616 à l'âge de 52 ans.
Good friend, for Jesus' sake forbear,
To dig the dust enclosed here.
Blest be the man that spares these stones,
Un film à voir pour situer Shakespeare dans son contexte (l'histoire est évidemment romancée).
Shakespeare in Love - Bande Annonce FR par _Caprice_
jeudi 22 mars 2012
Qu'est-ce qu'un récit ?
Quelle différence y a-t-il entre les genres du roman et du récit. Michel Raimond dans un essai intitulé Le Roman depuis la révolution (1) cite une définition de Jean-José Marchand, elle même inspirée d'une réflexion d'André Gide :
« un récit reproduit des événements conformément aux lois de l'exposition, un roman nous montre ces événements dans leur ordre propre. Nous pouvons, aidés par cette formule, distinguer à grands traits le roman pur du récit pur; le romana lieu, le récit a eu lieu; le roman nous livre peu à peu un caractère, le récit l'explique; le roman regarde naître les événements, le récit les fait connaître; le roman est constitué par des suites vivantes, le récit par des causales; le roman se déroule au présent, le récit éclaire le passé. La première conséquence de ces observations est que le récit, quand ses héros sont des hommes, étudie de préférence une crise (qu'il explique), tandis que le roman n'a pas de sujet nécessaire, mais ses héros sont toujours des hommes. Gide a parfaitement raison, selon Sartre, de remarquer que le roman est « un surgissement perpétuel; chaque nouveau chapitre doit poser un nouveau problème, être une ouverture, une direction, une impulsion, une jetée en avant de l'esprit du lecteur ».
M. Raimond, Le Roman depuis la révolution, coll. U, Armand Colin,
Quand vous serez bien vieille...
En 1578, Ronsard est un poète reconnu. Le Prince des poètes" travaille pour les grands de la cour. Catherine de Médicis lui commande un recueil de poèmes destinée à "consoler" sa suivante, Hèlène de Surgères qui vient de perdre un officier dont elle était amoureuse, à la guerre.
Quand vous serez bien vieille, au soir,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Lors (2), vous n'aurez servante oyant (3) telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux (4) je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dés aujourd'hui les roses de la vie.
Ronsard, Les Sonnets pour Hélène, 1578.
1. Dévider : Dérouler le fil.
2. Lors : Alors.
3. Oyant : Entendant.
4. Myrteux : Adjectif inventé par Ronsard et qui provient de myrte (l'arbre dédié à Vénus).
Quand vous serez bien vieille, au soir,
[à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant (1) et filant,Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Lors (2), vous n'aurez servante oyant (3) telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux (4) je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dés aujourd'hui les roses de la vie.
Ronsard, Les Sonnets pour Hélène, 1578.
1. Dévider : Dérouler le fil.
2. Lors : Alors.
3. Oyant : Entendant.
4. Myrteux : Adjectif inventé par Ronsard et qui provient de myrte (l'arbre dédié à Vénus).
lundi 19 mars 2012
Les fonctions relatives au nom (éventuellement au pronom)
L'adjectif (ou le participe passé) épithète peut être lié ou détaché.
Une abeille étourdie arrive en bourdonnant.
Etourdie, une abeille arrive en bourdonnant.
Le complément du nom (ou complément de détermination) : Nom ou infinitif placé après le nom et introduit par une préposition;
les projets de son âme.
La subordonnée relative placée, généralement après le nom qu’elle détermine : elle est complément de l'antécédent.
L'abeille qui s'est posée sur la bouche de Chloé
L'abeille qui s'est posée sur la bouche de Chloé
L'apposition : Nom ou GN qui reprend le nom déterminé, entretenant avec lui un rapport d’identité:
Cette coquette de Chloé (Chloé = la coquette)
Cette coquette de Chloé (Chloé = la coquette)
L'attribut : Nom ou adjectif introduit par un verbe attributif.
D'ailleurs sa piqûre est légère
La bouche de Chloé me semblait une rose,
Ill : Carte publicitaire pour les phosphatines Falières
D'ailleurs sa piqûre est légère
La bouche de Chloé me semblait une rose,
Ill : Carte publicitaire pour les phosphatines Falières
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