lundi 5 avril 2010

Les fonctions grammaticales

1/ Par rapport au nom
- Épithète : adjectif (ou participe passé) qui caractérise un nom. Peut être "liée" c. à d. placé à coté du nom ou "détachée" (apposé) c. à d. éloignée, dans la phrase, du nom.
Tabatha avait du mal à porter son énorme sac.

"énorme" est épithète de "sac" (épithète liée).
- Complément du nom : mot introduit par une préposition qui détermine le nom. Placé en principe à côté du nom.
Les crachats d'Aurore n'allaient pas très loin.
"d'Aurore" est complément du nom "crachats".
- Complément de l’antécédent (on peut dire complément du nom) ne concerne que les subordonnées relatives.
Les garçons qui avaient dépensé tout leur argent n'ont pas pu s'offrir un petit-déjeuner.
La subordonnée en gras est complément de l'antécédent "garçons".

2/ Par rapport au sujet (quelle que soit sa classe grammaticale).
- L’Attribut : fonction particulière : sert à caractériser le sujet du verbe par l’intermédiaire d’un verbe d’état : Guillaume semblait bien fatigué, après sa nuit passée à bavarder.
"fatigué" est attribut du sujet Guillaume.
Le sujet peut aussi être un infinitif :
Souffler n'est pas jouer.
Pour l'attribut du COD, voir leçon consacrée à l'attribut.

3/ Par rapport à l’adjectif
- Complément de l’adjectif (même construction que pour le complément du nom) :
Rachel est capable de se taire.
"de se taire" est complément de l'adjectif "capable".
- Complément du comparatif (rappel : le comparatif est une construction grammatical qui utilise les locutions "plus que", "moins que", "aussi que" pour établir une comparaison :
Céline est plus adroite qu'Emmanuel au bowling.
"qu'Emmanuel", dans cette phrase est complément du comparatif, "plus adroite"

4/ Par rapport au verbe
- Sujet (nom, pronom, infinitif, proposition) ; le sujet est l'auteur de l'action rapportée par le verbe, il répond à la question "qui est-ce qui...?" (ou qu'est-ce qui" ?) posée à partir du verbe ?
Laurie danse très bien.
Qui est-ce qui "danse"? Laurie = sujet de "danse"
- COD (nom, pronom, infinitif, proposition), répond à la question qui ? ou quoi ?
Margaux a effacé ses photos.
Margaux a effacé quoi? "ses photos" - "ses photos" = COD de "a effacé".
- COI , (nom, pronom, infinitif, proposition), répond aux questions à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ? Introduit le plus souvent par "à" ou "de"
Stanislas n'a pas résisté au mal de mer.
Stanislas n'a pas résisté à quoi? au mal de mer - "au mal de mer " = COI de "a résisté"
- COS, répond aux questions à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ? dans une phrase qui contient un COD
Mathilde a offerts des cadeaux sa soeur.
Mathilde à offerts quoi? des cdeaux (COD), à qui? à sa soeur (COS) - "à sa soeur" = COS de "a offert"
- Compléments circonstanciels de temps, de lieu, de manière, de moyen, de but, de condition, d’accompagnement, de cause, de conséquence, de concession ou d’opposition, de comparaison…
Ce sont des compléments introduits par une préposition et qui (souvent) peuvent être supprimés ou déplacés. Certains CCL sont essentiels.
Marine va à la piscine.
"à la piscine", CCL, est indispensable au verbe aller.
Mais la plupart des CC peuvent être supprimés.
Matthieu a corrigé le QCM d'Angèle avec sévérité.
Le CC de manière "avec sévérité" n'est pas indispensable.
- Complément d’agent : c’est le complément d’un verbe à la forme passive. Introduit par « de » ou « par ».
- Le professeur a, très injustement, pulvérisé le crayon de Rachel (phrase active avec sujet + verbe + COD)
- Le crayon de Rachel a, très injustement, été pulvérisé par le professeur (phrase passive avec sujet + verbe à la tournure passive et complément d'agent - "par le professeur").

Ill. La Grammaire impertinente de J.L. Fournier peut-être une façon de se réconcilier avec la grammaire, L'auteur s'est amusé à inventer des exemples loufoques ou à conjuguer des verbes inattendus. Pas question pour lui d'utiliser le verbe "chanter" comme modèle des verbes du premier groupe, il lui préfère le verbe "péter" dont l'imparfait du subjonctif ("que je pétasse...") se retient bien mieux.

jeudi 18 mars 2010

Les expansions du nom

1/ Le groupe nomminal
Le groupe nominal est un groupe organisé autour d'un nom. Le déterminant vient donner, sur le nom une précision d'ordre grammatical (genre, possesseur...) l'(les) expansion(s) permettent de préciser la détermination.

Ex : Dans le GN "un bonnet", le nom bonnet n'est pas déterminé.
Mais dans le GN, "le bonnet de Cédric", vous comprenez immédiatement que le bonnet dont il est question est l'horrible chose qui dissimule la coiffure de Cédric.

2/ Les expansions

On en distingue généralement quatre :

A. L’adjectif épithète, placé à côté du nom qu’il qualifie (souvent après).
Ex. : Un sac rose, "rose" est un adjectif qualificatif épithète de sac.
ATTENTION : l'adjectif épithète peut être éloigné du nom qu'il qualifie.
Enervée, parce qu'on lui avait pris son sac, Lucie s'est mise à courir dans le couloir.
"Enervée" est une épithère détachée de Lucie, certaines grammaire disent de cet adjectif qu'il est apposé.

B. Le complément du nom est, quant à lui, introduit par une préposition et invariablement placé après le nom.
Ex. Le bonnet de Cédric.
Le complément du nom peut lui-même être déterminé par un complément du nom.
Ex. Le carnet de liaison de Lucie.

C. La subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom relatif.
Liste des pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses dérivés (laquelle, duquel, desquelles...)
Ex: Les filles qui ont consulté google map ont compris qu'elles allaient loger dans un clapier. La subordonnée "qui ont consulté google map" précise le nom "fille".

D. L'apposition
Sera abordée plus tard.

mercredi 17 mars 2010

L'enfance de Charlotte Brontë

Charlotte Brontë est l'aînée de la fratrie Brontë. Ou plutôt, elle le devient puisque jusqu'en 1825, (elle a neuf ans) elle perd ses deux soeurs Maria et Elizabeth qui meurent de la tuberculose. Leur décès n'est sans doute pas étranger aux conditions de vie déplorables que le pensionnat de Cowan Bridge fournissait à ses pensionnaires. Et l'on peut penser que ce sont ces conditions de vie que dénonce Charlotte dans Jane Eyre.
Pour en savoir plus sur Cowan Bridge et les mauvaises conditions de vie dans les pensionnats anglais :
http://wapedia.mobi/fr/Maria_Bront%C3%AB
Charlotte et Emilie qui avaient aussi été envoyées à Cowan Bridge sont ramenées à la maison et seront laissées plus ou moins à elles-mêmes. Le pasteur Brontë est veuf et place tous ses espoirs en Branwell, l'unique garçon né en 1817 et à qui il donne des cours de latin, d'histoire...
La passion de l'écriture naît semble-t-il très vite dans la famille. Ce sont les petites figurines de plomb (des soldats) de Branwell qui inspirent d'abord des histoires aux enfants. Charlotte et Branwell unissent leur imagination pour écrire les chroniques d'Angria : histoires romanesques qui ont pour héros des princes et princesses de royaumes imaginaires situés en Afrique.
Anne (la plus jeune) et Emily rédigent de leur côté les chroniques de Gondall. Si les chroniques d'Angria sont connues, elles ont été retrouvées et étudiées par les chercheurs), les chroniques de Gondall ont disparu : est-ce Emily qui les a détruites? Ou Charlotte? En tant que survivante de la fratrie, c'est elle qui administra les papiers de ces frères et soeurs. L'énigme subsiste.

samedi 13 mars 2010

Les fonctions essentielles

Toujours problématiques les fonctions.

Comment expliquer ça simplement?

Vous chercher la fonction d'un mot ou d'un groupe de mot, vous cherchez le rôle qu'il joue dans la phrase. Donc, sauf si la phrase se limite à un mot, ces mots dont vous cherchez la fonction jouent un rôle les uns par rapport aux autres.

Il y a, dans la phrase, des fonctions essentielles.

Prenez une phrase comme : Mathilde a giflé.

Vous sentez bien qu'il manque quelque chose à cette phrase. Sans compter que vous avez envie de savoir qui elle a giflé.

Ce petit exemple vous montre que ce qui fait défaut dans cette phrase est un mot dont on ne peut pas se passer.
Mathilde a giflé Charlotte.
Nous voici avec une phrase beaucoup mieux construite et qui nous fait comprendre que le verbe "gifler" avait absolument besoin de Charlotte pour sa construction.

En conséquence si l'on vous demande: "quelle est la fonction de Charlotte?" Vous ferez attention : il faut répondre : "COD" de "a giflé" (ou du verbe "gifler"). Vous mettez ainsi "Charlotte" en relation avec le verbe. Ce qui est logique quand on vous demande de trouver une fonction puisqu'une fonction est une mise en relation.

Si l'on récapitule : quelles sont les fonctions essentielles? Nous aurons

Le sujet : la phrase, "a gifflé Charlotte", serait elle aussi boiteuse, il nous faut, cette fois-ci absolument "Mathilde" qui est évidemment le sujet.

Le COD, on l'a vu.

Le COI : imaginez une phrase comme "Rachel parle à", voilà une phrase sans intérêt et en plus je suis sûr que vous voudrez savoir à qui parle Rachel. Et bien, nous dirons qu'elle parle à Tabatha. Et voilà Tabatha devenue touta aussi indispensable au verbe parler que Charlotte ne l'était au verbe gifler. Tabatha est donc COI de parler, parce qu'introduite par la préposition "à".

Relèvent également des fonctions essentielles le COS (parfois), l'attribut et certains CCL. Essayez de priver les phrases ci-dessous des groupes en gras.

Le professeur a privé Rachel de son stylo (COS du verbe priver).

Elle n'est pas très contente (attribut du sujet "Elle").

Mais elle ira quand même en Angleterre (CCL du verbe "aller").


dimanche 7 mars 2010

La poésie lyrique

I. Définition
Le lyrisme est habituellement défini comme l’expression du sentiment personnel, de l’émotion. Le terme vient du mot « lyre », instrument dont se servait l’aède (poète chanteur de l’antiquité), pour accompagner son chant.

II. L’expression du sentiment personnel

A. Un sentiment personnel ?
La poésie lyrique, si elle est, expression du sentiment personnel, met en place un "je", émetteur, éventuellement un "tu" destinataire et l’expression de sentiments qui se donnent à lire comme fruit de l’expérience affective.
Mais, « je » renvoie-t-il nécessairement au poète ? Le cas des poèmes de « Sur la mort de Marie » offre un exemple intéressant, prenons les tercets d’un sonnet bien connu :

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté,
La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes.

Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase pleine de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.

Ronsard, « Comme on voit sur la branche… », Second livre des Amours.

La première strophe fait ressortir l’injustice de la mort qui emporte Marie, trop jeune. La suivante évoque les sentiments du poète, tristesse et désir de rendre un hommage ultime. Or l’on sait qu’il n’y a rien de personnel en ce poème puisqu’il s’agit d’une œuvre de commande destinée, à la demande du roi Henri III, à célébrer Marie de Clèves. Et pourtant, l’œuvre est lyrique. Certains objecteront que Ronsard y a transposé ses propres affects.
Il importe peu de savoir finalement si le « je » est authentique, si les sentiments exprimés sont réels ou non. Dans son acception traditionnelle, l’œuvre lyrique pose l’expression d’une émotion d’un sentiment auxquels le lecteur peut confronter sa propre expérience humaine.

B. La gamme des sentiments
S’il est impossible de recenser tous les thèmes lyriques, il est aisé de constater que la poésie lyrique se nourrit d’un certain nombre de motifs (topos littéraires) : amour, deuil et mélancolie constituent une sorte de gamme des sentiments auxquels la poésie accorde un intérêt particulier, sans doute en raison de leur universalité :
a. L'amour
L’amour est un motif lyrique particulièrement récurrent, son intensité conduit à une expérience de la plénitude qui trouve avec la poésie un mode d’expression idéal :
J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ;
Ton nom m’en avertit par un trouble imprévu,
Ton âme s’y cachait pour éveiller la mienne.
Marceline Debordes-Valmore, « Elégie », Elégies et romances.
A l’idéale fusion du « je » et du « tu », s’oppose l’amour vécu en solitaire, feu qui consume sans aboutir à la fusion rêvée :
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène

Robert Desnos, « J'ai tant rêvé de toi », Corps et biens.
b. deuil et mélancolie
La perte de l’amour, la perte de l’être cher conduisent au deuil, constat de l’irréparable comme dans, Le temps déborde d’Eluard .
Parce qu’il résulte d’une dépossession soudaine, le deuil est l’une des manifestations de la mélancolie dont l’expression constitue un thème majeur de la poésie lyrique.
Du Bellay, exprime dans les Regrets ce sentiment de malaise diffus lié à la perte, c’est le sentiment de la nostalgie. Chez les romantiques le malaise prend la forme du « Mal du siècle », sentiment de vague mélancolie :
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Musset, « Tristesse », Poésies nouvelles.

La mélancolie prendra la forme paroxystique du « spleen » chez Baudelaire qui se plait à cultiver les métaphores de l’extrême :
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.!
Baudelaire, « Spleen », Les Fleurs du Mal.

C. L’expression lyrique
L’écriture lyrique, cherchant à communiquer l’émotion, use de procédés récurrents, dont il est impossible de dresser l’inventaire complet :
La syntaxe lyrique passe souvent par l’utilisation de l’exclamation qu’il s’agisse de célébrer ou de manifester le sentiment dans sa plénitude :
Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô chauds soupirs, ô larmes épandues,
Ô noires nuits vainement attendues
Ô jours luisants vainement retournés !

Louise Labé, « Ô beaux yeux bruns… » Sonnets.
Le lyrisme recourt aussi volontiers aux figures de l’insistance qui permettent de porter l’accent sur l’intensité du sentiment :
Ah comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
Ah la douleur que j'ai que j'ai !
Nelligan, « Soir d’hiver », Poésies complètes.
Le pléonasme (« la neige a neigé ») transcrit l’irrémédiable constat, l'hiver est là, porteur de mort.
L’écriture lyrique est donc, à l’image de la vie dont elle traduit la diversité des sentiments, d’une extrême variété.
Ill. Orphée, va chercher Euridyce aux Enfers, Edmund Dulac, 1934.

vendredi 5 mars 2010

La Vie profonde

Nous avons plusieurs fois évoqué Anna de Noailles : voici un superbe poème dont le titre révèle la dimension philosophique. A méditer, par ailleurs : le rôle de l'infinitif dans ce poème. L'infinitif est le mode de l'universel - il permet d'exprimer une expérience que l'émetteur (l'auteur) estime universelle. On l'avait observé avec Florian (Le Voyage), Anna de Noailles le confirme ici.

Être dans la nature ainsi qu'un arbre humain,
Étendre ses désirs comme un profond feuillage,
Et sentir, par la nuit paisible et par l'orage,
La sève universelle affluer dans ses mains !

Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face,
Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
Et goûter chaudement la joie et la douleur
Qui font une buée humaine dans l'espace !

Sentir, dans son coeur vif, l'air, le feu et le sang
Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre.
- S'élever au réel et pencher au mystère,
Être le jour qui monte et l'ombre qui descend.

Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
Laisser du coeur vermeil couler la flamme et l'eau,
Et comme l'aube claire appuyée au coteau
Avoir l'âme qui rêve, au bord du monde assise...

A. de Noailles, Le Coeur innombrable, 1901.
Ill. portrait de la comtesse de Noailles par P.A. de Laszlo.

jeudi 4 mars 2010

La vague

"Comment les Allemands ont-ils pu laisser faire ça ?" Telle est la question que pose Amy, bouleversée par un film sur l'holoauste, à son professeur d'histoire de terminale, le charismatique Ben Ross. Le professeur ne sait que répondre et en bon professeur qu'il est, il cherche, une fois rentré chez lui, le moyen de faire comprendre ce qui a pu se passer.
Il revient le lendemain avec une idée : "Supposons que je puisse prouver qu'on peut obtenir le pouvoir par la discipline. Supposons qu'on puisse le faire tout de suite, dans cette classe, qu'en diriez-vus?" Tout élève, c'est bien connu, ne cherche, par nature, qu'à rompre avec le ronron de la routine quotidienne. La proposition est donc unanimement acceptée.
Un slogan ( "La Force par la discipline! La Force par la communauté!"), quelques exercices pratiques simples qui permettent à la classe d'éprouver la force de la communauté, et l'expérience est lancée, un mouvement vient de naître au lycée, La Vague.
"- Hé, arrêtez de vous marrer, intervint David. C'était vraiment spécial. Comme si, pendant qu'on agissait tous ensemble, on était bien plus qu'une simple classe. Comme si on ne faisait plus qu'un. Vous vous rappelez ce qu'à dit Ross sur le pouvoir? Je crois qu'il avait raison? Vous avez senti?"La vague est lancé, véritable lame de fond, elle se met à enfler, et pourrait bien engloutir et le lycée et son initiateur. La Vague de Todd Strasser est un roman terrifiant qui démontre de façon simple et efficace comment l'homme peu trouver reposant le fait de se laisser déposséder de sa liberté. L'histoire est basée sur un fait divers qui eut réellement lieu dans l'Amérique de la fin des années soixante.
Un petit livre essentiel pour qui veut comprendre le programme d"histoire de troisième mais aussi bien des horreurs du comportement humain. A noter que le personnage de Laurie, résistante et lucide apporte, dans ce sombre tableau, une touche d'espérance non négligeable.

Les réfrences du livre : Todd Strasser, La Vague, Pocket, 2009. Récemment acquis par le CDI.
Le site de l'auteur qui est aussi le créateur de la série "Piégé dans ..." :
http://www.toddstrasser.com/

Niveau : 3e

Pour un premier compte rendu de lecture en première

Parcours « Marginalité, plaisir du romanesque » (Roman)  Claire de Duras , Ourika *, « Classiques et cie », Hatier ; Victor Hugo, Notre Dam...